Huile sur carton entoilé – 30 x 30 cm – Original

C’est mon premier voyage à Amsterdam. Je suis littéralement enthousiasmée. Cela fait six mois que je m’y prépare. J’ai peint des tableaux à l’huile, quelques aquarelles aussi. C’est une étape importante.

Me voilà partie avec ma valise énorme que je peine à porter, un grand tableau sur l’épaule et un sac à dos. Direction gare du nord pour prendre le Thalys. Je passe les détails d’un voyage sans encombres, d’une arrivée à la gare centrale à la minute près et finalement, d’une découverte d’un super couple, avec trois chiens adorables, qui m’a hébergée toute la semaine.

J’aborde le vrai sujet qui m’amène : une exposition collective dans cette chouette galerie située à Berenstraat dans le centre chic de la ville. Quand je sors de la gare centrale, la panique …. Comment je trouve mon chemin sans aucun sens de l’orientation ? Facile : je demande toutes les dix minutes à des charmantes personnes de m’aider. Et ça fonctionne à merveille ! Je fais mon accrochage, je suis tellement contente d’être là. C’est l’aboutissement d’un rêve.

Le deuxième jour, je décide d’arriver une heure plus tôt pour flâner dans les rues. Plus exactement, pour me perdre ! Et là, la magie opère. Des maisons typiques et uniques dans leur genre. Des formes et des couleurs particulières qui ne cessent d’attirer mon attention. Je suis comme une enfant le matin de Noël découvrant ses cadeaux sous le sapin. Peu de monde dans la rue, ils dorment encore. Et ceux qui travaillent sont déjà au bureau ! J’en profite pour prendre quelques photos souvenir. Je ne pense pas aux futurs tableaux potentiels, je suis une simple touriste qui se régale des yeux.

Quelle chance d’être là. Je le réalise à peine. Les canaux m’entraînent vers de nouvelles aventures. Je traverse une fois, deux fois, trois fois. Dans un sens, puis dans l’autre et puis l’heure tourne, je dois retrouver ma rue. Je tente par mes propres moyens. Je sais que je ne suis pas très loin. C’est là, j’y vais. Ah, non, finalement, je me suis trompée. Je reviens sur mes pas. Et puis …. là, je vais être vraiment en retard. J’abandonne et me décide à demander de l’aide. Je ne le regrette pas, avec beaucoup d’humour et de simplicité, je reçois l’aide d’un hollandais charmant.

J’ouvre la galerie le soleil dans mon cœur. Amsterdam, quelle très belle ville !