d’après Eugène Boudin (1824-1898) – Le phare de Honfleur (vers 1854 – 1860) – Fusain / Pastel sur papier gris – 24 x 32 cm
Comme tous les matins depuis 10 ans, Georges fait une balade du côté du phare. Ce qu’il aime par-dessus tout c’est son côté sauvage et effrayant, plus particulièrement les jours de tempête. La mer déchaînée fait mourir ses dernières vagues auprès du rivage. Les cloches sonnent à tout rompre et la lanterne pivote inlassablement pour prévenir les marins de l’approche des récifs dangereux. L’endroit peut, en effet, devenir mortel. Les vieux racontent des histoires de tous genres sur ce lieu mythique. Georges, écrivain de profession, a bien tenter d’écrire un ouvrage sur le sujet mais en vain. Alors que les langues se délient autour d’un verre, rapidement, elles se figent pour n’émettre plus aucun son. Il a essayé diverses approches ces dernières années, sans succès. Il s’est alors résigné et pour compenser il effectue son pèlerinage quotidien.
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