
Acrylique sur toile – 40 x 40 cm – Original
Je marche seule dans la rue. Le soleil me brûle la peau du visage. Je me suis encore trop couverte, j’ai tellement chaud. J’enlève une couche, puis deux. Je me retrouve en t-shirt, les bras chargés de ma veste et mes deux pulls. Pas facile en avril : à la fois le vent peut être frais, voire froid à l’ombre et d’un autre côté en plein soleil, wouah, c’est chouette mais ….
J’en étais là de mes réflexions lorsque mon attention est captée par un bruit particulier. Je lève la tête et ouiiiii, des oiseaux. Il y a une multitude d’oiseaux dans les arbres. Ils sont débordés à vivre. Certains s’occupent de couver leur progéniture, d’autres chassent et d’autres encore cherchent toujours l’âme sœur. Je suis fascinée par ce spectacle. Que la nature est belle.
Le chant des oiseaux est si particulier. Il est différent, d’une puissance incroyable pour de si petits êtres. Ils donnent tout ce qu’ils ont pour sortir ce son. Ils se comprennent, forcément, mais d’une région à l’autre ce n’est pas la même chanson. Le jour où j’ai appris ça, alors là, j’étais subjuguée. Imaginez d’un pays à l’autre !
Il émane une telle liberté de vie chez ces animaux, une fidélité aussi dans leur couple, c’est pour la vie, une passation des savoirs entre générations lorsqu’ils voyagent du nord au sud et vice versa. Le tout dans un souci de survie de l’espèce. C’est un mélange d’ancré, d’inné, d’acquis exceptionnel.
Et lorsqu’ils apprennent à voler, on en parle … C’est absolument majestueux. Les oies qui arrivent ou qui partent nous annoncent les saisons. Leur atterrissage ou devrais-je plutôt écrire leur amerrissage, m’émerveille toujours. Cela me transporte vers des souvenirs d’enfance. Un dessin animé au cinéma : Bernard et Bianca. Leur voyage dans les airs dans une boite de sardines sur le dos d’Orville, l’albatros qui travaille dans une compagnie aérienne. Je me souviens d’avoir tremblé et d’avoir poussé des ohhh nooon quand il avait du mal à décoller. J’ai dessiné les personnages dans un petit carnet ensuite, carnet que j’ai toujours !
Je continue ma balade, les étoiles plein les yeux, éblouie par le soleil, sans doute, je vais dire ça ! Tiens, une oie marche juste derrière moi, je ralentis pour la laisser passer. Elle se dandine gaiement, insouciante, heureuse.
Je la regarde et je me dis, vas-y, fais comme l’oiseau !
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