Huile sur carton entoilé – 20 x 20 cm – Original

C’est par un beau matin d’avril 2023 que j’ai visité le site de Zaanse Schans avec ma fille. Le ciel est d’un bleu sublime, aucun nuage. En revanche, le vent est glacial !

Nous avançons médusées par ce paysage d’un autre temps : des moulins à l’ancienne, des petites maisons vertes aux toits rouges. On se croirait revenues aux siècles précédents. On dirait des maisons de poupée. Certaines sont habitées, mais réellement, tandis que d’autres sont transformées en boutiques. Les produits proposés sont très tentants : des souvenirs sous forme de savons, de pigments, de sabots, de tasses, et bien d’autres choses encore. Il est si difficile de résister … Et pourtant nous y arrivons.

Nous marchons parmi les habitations, les petits bouts de jardins, empruntons les petits chemins, les ponts. Nous croisons une habitante qui joue de la guitare sur le perron de sa maison. Bien évidemment nous ne sommes pas les seules. C’est bien dommage. Nous sommes dimanche après tout.

J’en profite pour faire quelques photos. L’endroit est terriblement magique. Il m’inspire. D’où ce tableau qui est devenu comme une évidence. Nous quittons à regret les maisons pour rejoindre un petit peu plus loin les moulins. Ils sont là, majestueux. Le chemin est étroit, le vent violent. J’ai bien failli tomber !

J’en profite pour refaire le monde avec ma fille. Imaginer ce qu’était la vie ici. La mer déchaînée, le vent emportant les feuilles des arbres, des femmes et des hommes occupés à travailler, à survivre dans des conditions parfois compliquées.

Au moment de partir, nous croisons un troupeau de moutons. Ils sont adorables, j’aime les entendre bêler. Ils sont trop sauvages pour les caresser mais le cœur y est ! Nous quittons cet endroit aux mille secrets avec regret … Mais je sais que je vais le retrouver !

C’est par un beau matin de juillet 2023 que je retrouve le site de Zaanse Schans, toute seule cette fois, dans mon bureau, avec un crayon aquarelle, dans un premier temps, pour faire le dessin. Puis, le pinceau danse sur la toile, y dépose des pigments de toutes les couleurs. Un doux mélange sorti de mes souvenirs et de mon imagination. Le ciel y est représenté avec un mélange de trois différents bleus et du blanc. Des nuages ont fait leur apparition. L’ombre côtoie la lumière. Ressentez-vous le vent glacial ?!