Huile sur carton entoilé – 24 x 18 cm – Original

Nous avons décidé de se faire un petit week-end entre filles à Amsterdam. Mi juin, cela devrait être idéal pour un temps clément. Nous avons réservé une petite maison sur l’eau tout proche du centre avec un emplacement parking. Parce que, oui, nous avons pris la voiture, malheureusement tellement moins cher que le train pour deux personnes. Après une nuit chaotique, pour faire court, nous avons dormi à peine trois heures, nous voilà sur la route dès 7 heures du matin. Il fait beau, c’est déjà ça. Dois-je mentionner un problème avec les pneus qu’il a fallu regonfler en urgence ?! Ou encore cette station essence , la dernière en France avant la Belgique, dont les toilettes étaient hors d’usage ?! Nous arrivons à destination en début d’après-midi.

Heureusement ma fille sait utiliser Google map, nous trouvons très rapidement le chemin parmi des maisons au bord de l’eau magnifiques. Un havre de paix remettant en cause nos lieux de vie actuels. Nous rejoignons un bus, puis le métro. Une station plus tard, nous atteignons la gare centrale. Et là, nous connaissons par cœur. Ce n’est pas notre première fois ici, nous y avons nos habitudes. Nous allons directement à la librairie américaine. Un lieu magique qui s’étend sur deux étages. Nous y faisons des achats et nous régalons à sillonner parmi les rayonnages. Puis, c’est au tour de la librairie anglaise, située juste en face. Ne me demandez pas combien d’étages, j’ai cessé de compter en gravissant les marches ! Nous cherchions un livre en particulier, il n’était pas là non plus. Plus tard, nous le trouverons au Relay de la gare The Bookshop Woman de Nanako Hanada. Encore une troisième et dernière librairie pour la journée, toujours anglophone, dans la quelle nous adorons le concept « A blind date with a book ». Un livre acheté « à l’aveugle » enveloppé dans un papier craft sur lequel sont notés quelques mots pour le décrire. C’est tout. C’est à la fois une surprise et l’opportunité de lire un nouvel auteur.

Le temps s’assombrit, les nuages affluent, la pluie tombe. On repassera pour un temps clément. Pour rejoindre la gare ce sont des trombes d’eau. Nous tentons de nous abriter. Le vent est tel que le parapluie est inutilisable. Nous volerions alors comme Mary Poppins !

Allez, un dernier stop au Relay et direction la voiture.