Huile sur bois – 54 x 72 cm – Original

Dorothée habite Sainte Cécile avec ses parents et son chat Charly. Un jour qu’une tornade est passé par là en ravageant tout sur son passage, Dorothée, orpheline, se retrouve échouée sur une terre inconnue, Charly à ses côtés.

Les bras accoudés sur un pâtisson et une courge turban, elle se hisse de son séant et observe les alentours. Rien à l’horizon, mais tout un potager à ses pieds. Et des fruits aussi ! C’est alors qu’une sorcière transportant un arrosoir bien rouillé et tout troué vient à sa rencontre. La petite fille lui raconte sa mésaventure. La sorcière, bienveillante de son état, lui suggère de suivre le chemin bordé de petits cailloux qui commence sous ses pieds et de rejoindre une ville magique dans laquelle une maison tout aussi magique, habitée par un magicien, possède une porte menant à l’autre monde, le sien.

Dorothée se met en chemin réalisant qu’elle se promène actuellement dans un monde parallèle au sien. Drôle de monde au demeurant. Soudain, elle croise un épouvantail un corbeau autour de la taille, suivi d’un vigneron une grappe de raisin à la main, et un renard une poule dans la gueule. La petite fille dévoile ses projets et accepte d’emmener ses nouveaux amis en consultation chez le magicien pour les délivrer de leurs sorts respectifs.

Au bout de quelques jours, ils atteignent la ville magique. Pas un bruit, pas un passant. Le néant total. En consultant le plan dessiné par la gentille sorcière, Dorothée trouve la demeure en question. Elle frappe trois fois à la porte d’entrée, entend un déclic et hop, les voici dans le hall. Une odeur de renfermé et de moisi envahi tous les naseaux. Le renard se met à éternuer, le vigneron à tousser, l’épouvantail à tituber. Seule la petite fille se fraye un chemin parmi la pile de journaux et de détritus qui encombrent les lieux. Tout au fond du long corridor, une porte entrebâillée.

Un homme ridiculement petit se retourne sentant sa présence, une baguette à la main. Tout souriant il prononce quelques mots incompréhensibles tout en faisant de grands gestes fendant l’air. Puis, d’un coup il s’immobilise et pointe son index vers Dorothée. Cette dernière se met à gigoter et à taper du pied, L’instant d’après elle se réveille dans son propre lit, Charly allongé confortablement.

Mais alors, l’épouvantail, le vigneron, le renard ? Ça, c’est une autre histoire …