Huile sur toile – 30 x 40 cm – Original

Encore une énième aventure à partager. Est-ce que ce sera un rêve ? Une réalité ? Franchement, je ne le sais pas encore. Je verrai au fil des lignes, au gré de mon inventivité.

Je descends de l’avion, quel voyage. Je n’ose compter les heures mais quel spectacle en arrivant. Une terre éblouissante, un vent chaud, une luminosité à rendre aveugle. J’ai définitivement quitter la France. Mais où suis-je donc ? Quelque part entre jaune clair et jaune foncé. Un endroit sur terre où le soleil serait blanc, mais d’une blancheur immaculée en contraste total avec un ciel tourmenté léger.

La végétation est au rendez-vous. Des arbres et arbustes au loin épars, enveloppés d’un voile vaporeux me montrent le chemin. Je décide de marcher à leur rencontre. Me voilà partie. Mais plus j’avance, plus ils semblent reculer. Ou bien est-ce une illusion d’optique ? Encore une ? Décidément ! Allez, dans quelques minutes je vais ouvrir les yeux et me retrouver d’un claquement de doigt allongée dans mon lit ou confortablement assise dans mon canapé, mon chat à mes côtés. Un, deux, trois … Je suis toujours là-bas. C’est bon signe.

Un pas devant l’autre, doucement mais sûrement, la distance s’atténue. Enfin je l’espère. Le vent s’est maintenant bien emparé de l’espace et c’est une tempête de sable qui me pousse dans le dos par saccades. Mes yeux sont désormais comme les dunes au bord de la mer. Ils me brûlent également. Et les frotter avec mes poings n’est pas forcément une bonne idée. J’endure et je continue. L’endurance fait vraisemblablement partie de mes qualités !

En un clin d’œil, j’attends l’orée de ce qui semble être un bois, protégé des éléments mais la visibilité n’est pas pour autant de la partie. J’effleure les branches, les troncs. Leur douceur est surprenante. Ils déposent comme une couche infiniment fine sur mes bras nus. On dirait de la poudre d’or. Si j’étais dans un conte, je dirais qu’un palais des mille et une nuit n’est plus très loin et m’attend toutes portes ouvertes. Mais non, je suis dans la vraie vie et j’explore un endroit unique, bizarre, inquiétant, attirant.

Un téléphone sonne. Mais qu’est-ce qui se passe ? Ma poche arrière de pantalon vibre. Plus aucun doute possible, c’est bien un téléphone. Je l’avais donc emporté ? Je suis donc joignable ici-bas ? Pourtant, j’aurais juré …