Huile sur carton entoilé – 24 x 30 cm – Original
Cette vision des toits de Paris me ramène à ma jeunesse directement. Je suis à Londres et je regarde un film qui m’a marquée à vie : Mary Poppins.
Un synopsis rapide : nous sommes au début des années 1900, à Londres, justement, dans une famille bourgeoise, la famille Banks. Monsieur est un banquier et Madame est suffragette active. Ils ont deux enfants Jane et Michael. Ils sont à la recherche d’une nouvelle nurse. C’est Mary Poppins qui répond à l’annonce. C’est alors le début d’une folle aventure dans un univers merveilleux. Parmi les personnages importants, il y a aussi Bert, le ramoneur de cheminées.
Je fais encore aujourd’hui largement allusion à ce film que j’ai adoré. Le fameux sac de Mary Poppins lorsqu’elle déballe ses affaires devant les enfants complètement ébahis. J’avoue avoir un sac en particulier, jaune, qui pourrait être un de ses sacs ! D’ailleurs je l’ai nommé le sac Mary Poppins.
Et son mot magique … est-ce qu’on en parle ? Le célèbre « supercalifragilisticexpidélilicieux » que j’ai appris à l’époque et que je n’ai jamais oublié. Et avant d’écrire cette histoire, je le chantais à tue tête ! Je l’ai souvent utilisé … mais sans succès, je vous rassure tout de suite.
Et Bert, le ramoneur au visage tout noir de suie, qui se déplace de toits en toits et fait découvrir la ville sous une toute autre perspective à Mary. Je les aurais volontiers suivis. Et aujourd’hui, je les inviterais bien pour observer Paris la nuit, Paris le jour, Paris sous le soleil, Paris sous la pluie sur les toits de Paris, avec ses ardoises glissantes ou brûlantes. Des vues idéales pour se raconter tout un tas d’histoires en espionnant les gens chez eux à travers leurs fenêtres.
Et pour finir, les dessins colorés à la craie sur le trottoir londonien gris de Bert. Ils sont autant de paysages magiques auxquels Mary Poppins donne vie en sautant à pieds joints dessus. Et alors, le dessin devient réalité. Mary Poppins, Bert et les enfants se déplacent alors dans une toute autre dimension issue de l’imagination du ramoneur. Ce passage m’a marqué au fer rouge et m’a sans aucun doute guidée vers le chemin de la peinture. J’aimerais tant parfois entrer physiquement dans certains de mes tableaux. A défaut, mon esprit et mon âme les visitent régulièrement. Mes histoires laissent une trace.
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