Huile sur toile – 30 x 24 cm – Original

Le monde entier est un cactus … Il est impossible de s’asseoir ! Comme chantait Jacques Dutronc.

Tout a démarré lors d’un contact sur Instagram. Une talentueuse artiste que j’ai le grand plaisir de suivre. Elle me propose un jour de participer à un challenge qu’elle organise. Avant d’avoir plus de détails, j’accepte avec enthousiasme. Puis je m’inquiète tout de même de connaître le thème et aussi le délai. Alors il s’agit d’un cactus et c’est pour dans deux jours … Oups ! J’ai négocié deux jours de plus compte tenu des contraintes de séchage des pigments à l’huile. Et aussi parce que je ne sais pas faire une toile d’un seul jet. Deuxième barrage, trouver un cactus. Bon, je dis oui. Je verrai bien.

Effectivement, j’interroge mes sources amicales qui gentiment consultent de leur côté leurs photos de vacances. Et … Bingo ! J’ai même le choix entre plusieurs clichés. Super ! Je m’y mets le soir même : je choisis le format de la toile et commence le dessin au crayon aquarelle. Avant de me coucher au petit matin, je suis plutôt satisfaite de mon travail. Je me couche.

Le lendemain matin, je rectifie quelques traits et débute l’huile. Tout avance vite. Je suis contente de moi. Et puis, quand vient le tour de peindre le fond fait de petits cailloux, de sable, de terre, je bloque. Je pose des pigments d’abord, trop pales, puis trop foncés. Alors que le cactus en lui-même n’est pas trop mal, le fond est complètement loupé. Mais j’insiste. Puis je me couche au petit matin, comme la veille.

Le lendemain matin, l’accroche a débuté. Je persiste dans mon erreur en accentuant les valeurs les unes par rapport aux autres. Au bout d’une heure, c’est de pire en pire … Panique. La seule solution : sopalin et white spirit ! Mais faire disparaître d’une baguette magique les dégâts d’un pigment foncé, c’est mission presque impossible. Je fais comme je peux et opte finalement pour un fond uni. Je le pose frénétiquement. La colère et le frustration ne sont pas loin.

Deux jours plus tard, tout est suffisamment sec pour une intervention miraculeuse. Je mets le temps mais le résultat est là, à portée de main. Avec le recul et compte tenu des embûches, du timing serré, ce n’est pas si mal. Encore un petit qui va rester près de sa maman !