Huile sur carton entoilé – 24 x 18 cm – Original

Avant de raconter une petite histoire de mon invention, ou pas … Un petit peu de grande histoire sur ce pont fabuleux.

Ce pont porte le nom du tsar de Russie Alexandre III (1845-1894). Inauguré pour L’Exposition universelle de Paris en 1902, le pont était destiné à symboliser l’amitié franco-russe, instaurée par la signature de l’alliance conclue en 1891 entre l’empereur Alexandre III et le président de la République française Sadi Carnot.

Il est classé au titre des monuments historiques depuis le 29 avril 1975. Enfin, en quelques chiffres, c’est un pont métallique de 45 mètres de large composé d’une seule arche de 107 mètres comprenant trois points d’articulation, permettant de franchir la Seine sans point d’appui intermédiaire. Une prouesse technique !

Et maintenant, un peu de fun …

La renommée des Arts toute d’or vêtue appelle à la rescousse les amours qui jouent à cache cache au pied du lampadaire. La renommée exige de l’aide pour contenir son destrier. Il n’en fait qu’à sa tête depuis ce matin. Il n’écoute rien du tout. Dans quelques minutes, la renommé des Arts ne serait pas du tout surprise qu’il s’échappe du pylône et vole au-dessus de la Seine en toute impunité. Et alors là, pour le récupérer … Bonne chance ! Elle aimerait bien un peu d’aide, de soutien moral, enfin quand même. Après tant d’années à se partager le pont Alexandre III, ce serait la moindre des choses. Entre voisins, l’entraide n’est pas trop demander.

Alors que la renommée en est à ce stade de sa réflexion, le destrier se libère pour de bon de son emprise et s’enfuie à tire d’ailes vers une nouvelle et réelle liberté. C’est alors que les amours, témoins impuissants mais concernés de l’incident, se mettent en œuvre. Ils décident d’un commun accord de solliciter, via le lampadaire, de l’aide auprès de la nymphe la mieux placée pour récupérer l’espiègle.

La nymphe, toujours prête à rendre service et surtout à conserver, quoi qu’il en coûte, sa splendeur légendaire, tend sa main et, entre son pouce et son index, récupère délicatement l’objet volant fort bien identifié. De manière un peu autoritaire, elle le replace tout en haut de son pylône et foudroyant, du regard la renommée qui l’a laissé s’échapper, retourne vaquer à ses occupations.

La renommée des Arts, reconnaissante, applaudit l’exploit et remercie tout particulièrement et chaleureusement les deux amours !