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Huile sur carton entoilé – 24 x 18 cm – Original

La basilique du Sacré-Cœur trône, très fière, tout en haut d’une butte dans le 18e arrondissement de Paris. Elle fait partie intégrante de ce paysage aux doux airs de petit village heureux d’accueillir moult artistes.

Commençons par les peintres, les plus connus, comme Manet, Toulouse-Lautrec, Géricault, Renoir, Van Gogh, puis Picasso, Modigliani, Miró, Kees van Dongen ont fréquentés les cafés et ateliers de la butte. Le musée de Montmartre leur rend hommage régulièrement. J’y ai découvert Kees van Dongen il y a quelques années.

Qu’en reste t-il aujourd’hui ? La Halle Saint-Pierre a pris le relais en termes de lieu artistique et la place du Tertre, à proximité du Sacré-Cœur rassemble toujours des dessinateurs prêts, moyennant finance, à vous tirer le portrait.

En arpentant ses rues pavées, vous reconnaîtrez ça et là des images du célèbre film Le fabuleux destin d’Amélie Poulain. Vous pourrez aussi admirer ses vignes. Et oui, chaque année les vendanges font l’objet d’une fête pour célébrer son vin du Clos Montmartre. Autres vestiges du quartier, deux moulins résistent à l’air du temps : le moulin Radet et le moulin de la Galette. Pas très loin, leur faisant une concurrence déloyale, le Moulin-Rouge ! Mais là, c’est une autre histoire pour un autre tableau.

La basilique du Sacré-Cœur, construite au 19e siècle, est exceptionnelle. Je l’ai visitée il y a très peu de temps en fait. Extérieurement sa blancheur évoque la pureté. Elle est dédiée au cœur du Christ et abrite la plus grande mosaïque de France (480 m²). Sur son parvis, la vue panoramique de Paris est splendide. Par temps clair, sortez votre appareil photo pour immortaliser une des plus belles capitales du monde, enfin il paraît !

J’ai deux souvenirs très personnels de la butte Montmartre.
Le premier avec mes parents à l’occasion de mon anniversaire, il y a une trentaine d’années. Nous avions dîné dans un restaurant. Puis nous avions fait un tour sur la place du Tertre. Mon père souhaitait m’offrir mon portrait par un portraitiste et j’ai refusé. Je le regrette encore aujourd’hui. A l’époque je ne savais ni dessiner, ni peindre.

Le deuxième avec un couple d’amis et ma fille, alors enfant, nous avions dîné dans un restaurant et ne pouvions le quitter parce qu’une tempête avait éclaté pendant le dessert et l’eau coulait à flots sur les trottoirs, débordait de partout.

Souvenirs, souvenirs …