Huile sur carton entoilé – 24 x 30 cm – Original

La Place de la Concorde est incontestablement la plus grande place de Paris.

Elle se trouve en bas des Champs-Elysées pour les relier au jardin des Tuileries. Dans l’autre sens, vous avez l’église de la Madeleine au bout de la rue Royale et dans l’autre sens en traversant la Seine se trouve le palais Bourbon.

Sur cette place immense, se trouvent, entre autres, huit statues féminines représentant huit villes françaises. Et au hasard, j’ai choisi Rouen qui offre cette particularité d’offrir une vue sur la Tour Eiffel, derrière les arbres.

Quand on est piéton, cette place est très agaçante parce que pour la traverser c’est tout un programme. Impossible de ne pas respecter les feux tricolores. Il est bien connu que les automobilistes français ne s’arrêtent absolument jamais sur un passage piéton à moins d’y être obligés lorsque le feu est rouge. Donc attention ! Il faut faire le tour, c’est le plus raisonnable.

Quand on est automobiliste, cette place est insupportable, sauf en pleine nuit ! Les embouteillages sont continuels. Ça klaxonne, ça s’énerve, ça fonce, ça pile … Bref, un lieu interdit pour les moins d’un an de permis. Lorsque j’étais jeune, il y a longtemps, je passais en voiture tous les jours sur cette place. Je la connais donc très bien. Et c’est l’expérience qui parle, enfin qui écrit surtout.

Pourtant je ne me lasse pas de cette place. Dès que j’y vais, maintenant, c’est exclusivement en métro, j’y découvre toujours un nouvel endroit, un nouveau point de vue. Dernièrement, les travaux, pour je ne sais quel nouvel agencement pour les Jeux Olympiques de 2024, polluent un tantinet le paysage mais c’est pour le meilleur, j’espère. J’aime aussi passer devant l’hôtel de Crillon et jeter un œil rapide sur les voitures souvent très luxueuses garées devant. L’Ambassade américaine est juste à côté et sous bonne garde. Les véhicules ne craignent pas grand-chose.

Allez, pour le plaisir, un regard discret au loin vers l’église de la Madeleine et son architecture néoclassique. Et quoi d’autres ? Ah si, le musée de l’Orangerie que j’ai découvert très récemment, eh oui, aussi curieux que cela puisse paraître. Il est très agréable avec peu de visiteurs dans l’ensemble et les expositions proposées sont toujours excellentes.

Et pour les gourmands, à deux pas, sur la rue de Rivoli, vous avez Angelina Paris pour y déguster un Mont-Blanc !