Huile sur toile – 24 x 30 cm – Original

Il était une fois dans une contrée fort fort lointaine, un endroit divin appelé le pays des songes.

On pouvait y croiser toutes sortes de personnages à la fois légendaires, mythiques, féeriques … Un ensemble incroyable mais vrai de contes vivants. Comment rejoindre ce merveilleux pays ? Rien n’est plus facile. Il suffit tout simplement de s’assoupir quelque part, de préférence dans son lit bien douillet, de fermer tout doucement les yeux, et de laisser faire la magie qui s’installe subrepticement alors que l’on s’y attend le moins. Et alors …

Le ciel n’est plus bleu, mais dans un dégradé jaune oranger qui poursuit éternellement son chemin. La végétation est luxuriante, envahissante, enivrante de senteurs entêtantes à souhait. Elle n’en finit pas non plus de pousser, grimper, ramper, envahir tout sur son passage. Elle devrait faire peur à tout passant étranger et pourtant il n’en est rien. Bien au contraire, elle joue un rôle, inconscient ou pas, de mère bienfaisante, bienveillante, rassurante. Le plus grand souhait de tout enfant qui naît. Et alors que l’on franchit petit à petit tous les obstacles sur le chemin de sable fin, aussi blanc que nacré, alors au détour d’une allée il est là, il apparaît pour ceux qui croient encore et pour longtemps. Il est là, et bien présent, cet ours qui pend, inlassablement, le long d’un fil doré. Instinctivement, on est plongé dans l’univers flamboyant de Noël.

Noël, quelle belle histoire. Et lorsque l’on regarde ce petit ours brun, tout attentif, absorbé par sa lecture, on tombe amoureux, forcément. Et puis il est si bien entouré avec une boule rouge bordeaux, superbe robe terriblement envoûtante et un cœur un peu flou, maison saisonnière du père Noël. Et oui, il est là lui aussi !

On dirait une jungle avec ces épines de sapin telles des lianes dévorantes. On s’attendrait presque à y croiser Tarzan avec sa Jane dans les bras. Un délire ? Peut-être mais tout de même quel spectacle ! On pousse un peu plus loin, toujours plus loin, encore trop loin ? Peut-être mais alors le mouvement de vie va reprendre son cours. Et sans trop savoir pourquoi, ni comment, ni …. Alors on ouvre les yeux, le pays des songes s’est évanoui, évaporé. A-t-il seulement existé ? Mais bien sûr et pour ceux qui le méritent, son souvenir est dans la mémoire pour longtemps !