Huile sur toile – 40 x 30 cm – Original

C’est l’histoire d’une rencontre entre un chiot berger australien et moi !

La première fois que je l’ai vu, c’est en photo grâce à sa famille adoptive sur WhatsApp. Une toute petite boule de poils, derrière la vitre d’une jardinerie, qui n’attend qu’une seule chose …. les bras aimants, enveloppants d’humains merveilleux. Et c’est exactement ce qui s’est passé. Une famille plus que formidable l’a accueilli.

J’ai fait sa connaissance physique quelques jours plus tard, chez lui. Et là … j’ai vécu un véritable raz-de-marée de tendresse, d’amour, de complicité, de tout !!! Il avait alors autour de trois mois et à cet âge-là, un chiot est littéralement craquant. Je suis plus mémère à chat à la base, ayant moi-même un matou de quatorze ans tout bientôt, mais franchement, si j’habitais une maison avec jardin, je n’hésiterais pas une seconde.

Roy m’a redonné l’envie de peindre. Avec tous ces événements, pas facile de conserver la motivation, surtout quand on débute. Le « à quoi bon » a tendance à l’emporter. Et puis, j’avais très envie d’immortaliser sur toile les premiers mois de vie de cet adorable personnage. Parce que oui, c’est un sacré personnage. Amoureux de la vie, des gens, il s’en donne à cœur joie. Tout est prétexte à câlins, à jeux, à friandises, à balades dans les rues, les parcs, à nouveaux amis canins. Et j’en passe ! Lorsque j’ai l’immense plaisir d’accompagner ses grands-parents pour un petit tour dans un parc, alors si le paradis existe, il est là précisément.

Nous récupérons Roy à sa maison, et là, la grosse blague peut commencer. Nous ne sommes pas assez de trois adultes pour lui mettre son harnais correctement dans le bon sens. Entre fous rires et vaines autorités, de longues minutes s’écoulent avant de quitter le pas de sa porte. Et puis s’enchaînent le ski nautique sur béton, les pleurs du chiot lorsqu’il faut quitter ses potes de quelques secondes, les pattes crottées de boue sur les bas de pantalon, les crottes à ramasser avec le sachet plastique qui ne se détache pas ou alors tout se déroule parce que Roy est déjà à cavaler ailleurs. Bref, le sketch !

Et puis c’est le retour dans sa maison douillette, une friandise, un jeu avec les balles et Roy s’écroule au soleil sur un de ses coussins préférés pour une sieste bien méritée. Je t’aime Roy !