Huile sur toile – 30 x 30 cm – Original

Allongée sur le sable brûlant, je me sens toute petite.

Sur la plage de Merlimont, après un bon bain dans une mer descendante à 17°, et pourtant qu’est-ce qu’elle était bonne, j’ai pu jouer avec les vagues, surveillée de près par des sauveteurs. c’est rassurant même si, et ne rigolez pas, j’avais largement pied, l’eau m’arrivait à la taille. Mais ne peut-on pas se noyer dans un verre d’eau ?!

Et puis il a fallu quitter cet baignoire géante et remonter avec mon amie tout ce sable encore mouillé, puis les petites piscines intérieures, vite envahies par des enfants armés de pelles et de râteaux. Ils s’inventent des vies meilleures … ou pires. Ils construisent des châteaux éphémères, creusent des trous, futurs puits à la marée montante. Et ça discute, et ça argumente, et ça vit.

Je quitte cet environnement pour me jeter sur ma serviette rose bonbon, et sécher le maillot de bain. Le rituel crème protectrice achevé, j’ouvre mon livre d’Annie Darling La petite librairie des cœurs brisés, page 313, cadeau de Noël de ma fille, les quatre tomes, dont c’est le premier. Une histoire feel good comme je les aime à cette période de l’année, ou vers Noël aussi, ça marche ! Un coup assise, un coup sur le ventre.

Et puis d’un coup, sans savoir d’où ça venait ou plutôt si, de là-haut, tout là-haut. Cet astre mystérieux mais dont on exige tant l’été. Je parle du soleil. Ce dernier s’est mis à chauffer, mais chauffer. Allongée alors sur le dos, mes joues me brûlaient littéralement. Une chaleur intense qui réconforte mais qui lorsqu’elle s’arrête entre deux nuages, ne manque pas.

Les paupières pourtant closes, je pouvais ressentir cette brûlure incroyable, phénoménale, dérangeante mais addictive. Comme elle fait du bien. Le soleil pourtant si loin. C’est comme s’il était juste à côté de moi. Mon meilleur ami sans doute. Quoique ma peau émet des réserves … Et puis les nuages l’ont emporté. La pluie …

Sur la plage de Merlimont, après un bon bain dans une mer descendante à 17°, et pourtant qu’est-ce qu’elle était bonne. J’ai pu jouer avec les vagues, surveillée de près par des sauveteurs. c’est rassurant même si, et ne rigolez pas, j’avais largement pied, l’eau m’arrivait à la taille. Mais ne peut-on pas se noyer dans un verre d’eau ?!

Allongée sur le sable brûlant, je me sens toute petite.