Huile sur carton entoilé – 24 x 18 cm – Original

Nous avons décidé de se faire un petit week-end entre filles à Amsterdam. Mi juin, cela devrait être idéal pour un temps clément. Nous avons réservé une petite maison sur l’eau tout proche du centre avec un emplacement parking. Parce que, oui, nous avons pris la voiture, malheureusement tellement moins cher que le train pour deux personnes. Après une nuit chaotique, pour faire court, nous avons dormi à peine trois heures, nous voilà sur la route dès 7 heures du matin. Il fait beau, c’est déjà ça. Dois-je mentionner un problème avec les pneus qu’il a fallu regonfler en urgence ?! Ou encore cette station essence , la dernière en France avant la Belgique, dont les toilettes étaient hors d’usage ?! Nous arrivons à destination en début d’après-midi.

Le temps se maintient à peu près. Pour le temps clément, nous devrons revenir une autre année ! Nous sortons de la station de métro de la gare centrale et entamons notre balade à pied dans les rues étroites et parfumées au cannabis. Petite parenthèse, je ne me ferai jamais à cette odeur acre et nauséabonde. Le long de la Spui straat, des stands s’installent. Cela ressemble à une brocante, il y a même des groupes de chanteurs d’un âge certain qui s’éclatent. C’est très joyeux.

Nous avons un objectif : trouver des fringues sympas dans des boutiques de seconde main de type Episode, Vintage …. C’est parti, on entre, on cherche, enfin ma fille cherche et on ressort les mains vides ! Il faut dire que la météo n’aide pas et personnellement, je n’arrive jamais à trouver quelque chose. J’ai besoin d’aide ! Après 4 boutiques différentes, nous abandonnons l’affaire.

Nous connaissons un endroit parfait où déguster des pancakes de folie. Il s’agit de Pancakes Amsterdam Negen Straatjes au 38 Berenstraat. Nous commandons chacune une pancake salée que nous partageons : une au saumon fumé, poireau, mayonnaise japonaise et une autre aux épinards, champignons, poireau, paprika et pesto. Et pour le dessert : une pancake au lemon curd, meringue et crumble de biscuits.

Le temps s’assombrit, les nuages affluent, la pluie tombe. On repassera pour un temps clément. Pour rejoindre la gare ce sont des trombes d’eau. Nous tentons de nous abriter. Le vent est tel que le parapluie est inutilisable. Nous volerions alors comme Mary Poppins !

Allez, direction la voiture avant de se noyer.