Fusain / Craie blanche / Sanguine sur papier blanc – 30 x 20 cm – Original

Alors que je chantais ce début de chanson dans ma tête, alors que mes vacances à la campagne comme je le souhaitais venait de tomber à l’eau, alors que mon meilleur ami informaticien me guidait, je décidais de m’envoler vers cette ville qui ne dort jamais : New York.

Les tours jumelles ne sont plus, les alentours sont comme défigurés. Un tour des environs en bateau et la grande pomme prend toute sa valeur, son hauteur, sa splendeur, sa profondeur. Quant à la grande dame et sa flamme tendue bien haut, elle est impressionnante. Si proche et pourtant inaccessible, elle me fascine. Combien de gens ordinaires sont passés par là pour gagner la liberté ?

Dans les cafés de Manhattan, l’ambiance est survoltée. Les femmes sont souvent sans leurs maris et échangent volontiers quelques mots sur la plus belle ville du monde pour elles : Paris. Ma fille, toujours à mes côtés, fait très rapidement la conquête de nos amies d’un jour.

Fao Schwarz, vous connaissez ? Demandez à une fillette de 7 ans et elle vous répondra qu’elle a adoré y flâner de longues heures parmi les jouets extraordinaires qui faisaient …

Central Park ? Oh oui, la patinoire est ouverte en hiver et les calèches y circulent librement. Une balade romantique pour une mère et sa fille, la lourde couverture sur les genoux. Un rêve de petite fille devenu réalité me concernant. Les écureuils nous attendent de pied ferme et espèrent un petit quelque chose à grignoter, juste de quoi remplir leur petit estomac bien vide en ce mois de février gouverné par le blizzard. C’est aussi à ce moment-là que le Livre de la Jungle II est en salles. Nous n’étions que toutes les deux dans la salle. La classe, on l’a … ou pas !

Quelques jours à New York ne seraient pas parfaits sans la visite de l’Empire State Building et la dégustation des fameux hot dogs au coin de chaque rue. Je n’en ai plus mangé d’aussi bon depuis. Et les musées alors ? D’accord, aussi.

Quelle plaisir, quelle chance. Avec le recul des années plus tard, je me dis que c’était mon voyage préféré. Je me sentais bien, en sécurité, accueillie. J’aimerais tant y retourner mais ce ne sera plus comme la première fois, ce ne sera plus …

Un jour j’irai à New York …