Huile sur toile – 41 x 27 cm – Original

S’il était un endroit, une place, un pays où nous nous sentirions juste bien. Juste …

Et là, tout près de nous, de notre cœur, de notre âme pousserait une plante extraordinaire. Ses feuilles seraient vertes …. vraiment vertes mais pas à moitié vertes, totalement, entièrement vertes et vivantes. Elles pourraient se frotter à nous, nous frôler aussi quelquefois et déposer cette substance magique incolore, indolore, inodore mais qui laisserait une trace en nous, dans notre corps, nos os. Ce liquide imbiberait notre sang, et s’infiltrerait dans nos cerveaux via nos nombreux vaisseaux. Quel trip !

Et puis il y aurait cette fleur. Une majestueuse créature dans les tons jaune oranger qui dégagerait un parfum discret, sucré, salé, épicé … Qu’importe, ce fumet serait à la hauteur de nos attentes, espérances, rêves. Tout ce qui façonne notre esprit, nos pensées assassines ! Et puis ces petites barques transportant comme des pistils aux couleurs assorties, se détacheraient de sa tige et voleraient dans les airs pour nous montrer un chemin, le chemin. En tout cas, ce serait une route invisible, imprévisible et intuitive à la fois. Un but commun à atteindre tous ensemble. Quelle invraisemblance !

Nous pourrions fermer les yeux juste un instant. Nous pourrions tout aussi bien imaginer un monde plein de couleur, de senteur, de douceur, de chaleur, de bonheur … Ce serait l’effet merveilleux de cette plante paradisiaque. Ce serait un avenir soudain, un avenir certain, un avenir serein. Ce serait y croire pour de bon, malgré tout, pourquoi pas !

Nous pourrions regarder intensément ce délice phénoménal. Nous pourrions alors observer un monde idéal, agréable, sentimental, formidable, jovial … Ce serait comme si des pouvoirs magiques s’étaient immiscer dans notre subconscient, inconscient, trop conscient !

Je voudrais que la vie sorte de ce tableau et se répande parmi vous. Qu’elle vous envahisse de fourmillements intenses, immenses, au bord de la démence. Qu’elle vous incite au lâcher prise, au laisser faire ici et maintenant. Qu’elle vous donne l’envie d’avoir envie, le désir de vivre tout de suite. Qu’elle vous apporte les possibilités ultimes infinies, choisies et à venir. Qu’elle vous comble ailleurs ou ici de petites choses simples, de petites choses uniques, de petites choses personnelles, de petites choses attendues, de petites choses impromptues, de petites choses oubliées, retrouvées, conservées, aimées …

Mon oiseau de Paradis serait tout cela à la fois …