Huile sur carton entoilé – 30 x 30 cm – Original
Il fait un temps magnifique, et pourtant, je me décide pour une visite du musée du Louvre. Ce n’est pas grand, c’est gigantesque ! Un sacré programme en perspective. J’emprunte le métro, c’est tellement plus facile et pratique que la voiture. Je choisis de rejoindre le musée par l’extérieur pour avoir une vue d’ensemble. Les boutiques en sous-sol, ce n’est pas trop mon truc. Me voilà donc dans cette majestueuse cour Napoléon qui accueille une pyramide en verre toute en transparence qui, à l ‘époque, avait fait coulé beaucoup d’encre. Finalement, elle est parfaite et ne nuit absolument pas aux bâtiments alentour.
Et puis, je tombe en extase devant cette statue équestre. Mais qui est-ce ? Même si, je dois l’avouer, ce qui m’a attirée le plus c’est le cheval. Il est grandiose. Quelle force de caractère, quelle délicatesse aussi. Je ressens autant sa détermination, sa colère que sa résignation, son écoute. Il se plie à la domination du cavalier, son ordre, sa maîtrise. Et ce n’est pas n’importe lequel des cavaliers. Non !
C’est Louis XIV ! Le Roi-Soleil en personne, qui a quitté son château de Versailles pour atterrir dans le 1er arrondissement de Paris. Louis XIV trône désormais, majestueusement, dans la cour Napoléon du musée du Louvre avec son destrier. Mais quel lieu exceptionnel également. Je dois aller visiter le musée, quand même. Mais je ne parviens pas à détacher mes yeux des moindres détails de la sculpture monumentale. La musculature mêlée de l’animal et de l’homme. Ce dernier pourtant si léger par rapport à sa monture. Ils ne font qu’un.
Ce qui soutient les deux, je ne sais pas au juste ce que c’est. Au premier coup d’œil, j’ai pensé à de la végétation, et puis pourquoi des flammes. Enfin, sous mon pinceau, on dirait presque une main qui porte avec légèreté l’ensemble.
D’où je me tiens, j’aperçois en arrière plan le verre transparent de la pyramide et sa structure métallique et également un des bâtiments du musée avec juste en clin d’œil le drapeau français, au cas où on n’aurait pas tout à fait saisi dans quel endroit on se trouve.
Décidément, j’hésite. Un coup de foudre ne se refuse pas. Je retourne sur mes pas, quitte les lieux pour rejoindre mon atelier. Je prends un carton entoilé, je débute le dessin et me régale ensuite avec les couleurs et les formes …
Dom
wouah! ça c’est le top du top! magnifique peinture d’un point de vue original.
bravo
Sidranne
Mais quelle photo extra tu as prise !!!