Huile sur carton entoilé – 18 x 24 cm – Original
Le café de Schreierstoren, construit au 15ème siècle, était à l’origine une partie de la ville médiévale d’Amsterdam. Il doit son nom à sa Tour qui était le spot où les femmes de marins disaient au revoir à leurs maris avant leur départ en mer.
J’y suis allée avec ma fille un samedi 15 juin 2024 à l’occasion de l’inauguration au IJpassage à la gare centrale d’Amsterdam d’un de mes tableaux (Un moulin vert dans un champ de tulipes, une huile de toile de 50×61 cm) parmi d’autres œuvres sur un écran digital géant pendant 7 jours. En quelques chiffres : 299 artistes de 38 pays différents pour montrer 377 œuvres. Après l’inauguration de cet événement unique en son genre, nous avions rendez-vous dans le café de Schreierstoren avec l’organisateur et les artistes présents qui souhaitaient prolonger la fête.
Nous sympathisons avec un couple de belges et restons en leur compagnie toute la durée de cet apéritif dînatoire. Nous avons bien bu et très bien mangé. Mais il a fallu se séparer, enfin quitter le café, plus exactement. Je ne voulais pas rentrer tout de suite à la péniche que nous avions louée. Je voulais encore et encore errer dans les rues de la capitale. Nous disons, donc, au revoir à nos relations d’une soirée.
Nous avons de la chance, la pluie a cessé de tomber. Nous marchons tranquillement en débriefant notre fin de journée. Nous sommes d’accord sur le fait que c’est quand même incroyable d’être là ici et maintenant après tout ce chemin parcouru. Et à la fois, la foule ce n’est pas mon truc.
Nous arpentons les rues et avons presque perdu notre objectif de balade : retrouver la librairie américaine. Nous n’étions pas loin. Nous décidons de notre emploi du temps pour le lendemain, dimanche. La chance que nous avons c’est que 90 % des boutiques que nous voulons voir sont ouvertes. Un dernier petit tour pour dessoûler complètement et direction le métro, puis le bus pour rentrer à la « maison ». Alors forcément, ce n’est pas le même bus qu’à l’aller, ni le même chemin à pied ensuite. Pas grave, nous improvisons.
Il fait frisquet mais nous allons quand même sur le ponton, juste devant notre fenêtre, au bord de l’eau. C’est très très chouette, très très froid aussi ! Nous rentrons rapidement dans la chambre au chaud.
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