Acrylique sur toile – 20 x 20 cm – Original

J’adore les feux d’artifice. Je trouve que c’est majestueux. L’ambiance, le bruit, les couleurs sont autant de facteurs pour voyager dans sa tête.

Il m’est arrivé une fois d’assister à un feu d’artifice sur une plage dans le Nord de la France à Berck. C’est magique ! Il n’y a pas de barrières à ce moment là. C’est juste le ciel et l’horizon. Allongée sur le sable, les yeux grands ouverts, attentive. Je suis sous le charme à chaque explosion : un sifflement et bam ! Pendant dix minutes, parfois plus, plus rien n’existe. Les gens autour sont silencieux, patients, curieux. Certains font l’erreur de venir avec des bébés dans leur poussette, des enfants en pleurs, terrorisés, des chiens qui tremblent ou qui s’échappent. Quelle irresponsabilité …

Une autre fois, j’étais devant le château de Valençay. C’est complètement différent. L’architecture magnifie le spectacle. La musique emporte loin les pensées. C’est incroyable comme elle se marie à la perfection aux différentes figures pyrotechniques. Là, je me sens transportée dans le temps. Au temps des princes et surtout des princesses avec leurs belles robes ! Je me vois marcher délicatement le long des allées bordées de rosiers et d’arbres centenaires. Me délectant des senteurs et de la fraîcheur de l’air ambiant.

Il y a eu cette fois aussi à Cannes. Ah oui, j’avais presque oublié … J’avais 15 ans ! À la fin d’un dîner au Martinez, les pieds dans le sable, la table au bout du ponton, il s’est tenu là devant mes yeux émerveillés. C’était une dinguerie. Je ne me souviens plus du tout du menu mais le feu d’artifice était splendide.

Quand je repense à mes jeunes années, il y avait aussi ces feux d’artifice de campagne tirés par notre voisin artificier, suivis du bal du 14 juillet dans un village près d’Auxerre … Tout un univers bon enfant où tout le monde connaît tout le monde et est heureux de se retrouver autour du verre de l’amitié.

Et enfin, celui de l’an 2000. J’étais sur Paris avec des amis. Nous avons trouvé un spot plutôt pas trop mal qui avait vue sur la Tour Eiffel, forcément. Ma fille n’avait que 4 ans à l’époque. Elle a fini sur les épaules d’un acrobate inconnu qui était à côté de nous ! Un moment d’exception, unique. Le spectacle « une fois dans sa vie » assurément !