Author: Sidranne (Page 46 of 46)

Home sweet home

Huile sur toile – 27 x 41 cm – Original – VENDU

Toujours la même rengaine. Juliette me dit, de son petit ton sec qui n’admet pas de réplique : « Roméo, c’est toi le mâle, c’est à toi qu’il incombe de trouver un toit pour notre future progéniture ! ». Et moi, je m’exécute sans broncher.

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Alien

Huile sur carton – 22 x 16 cm – Original

Ellen Ripley a mal dormi. Elle a encore entendu ces petits bruits étranges provenant du grenier. Elle n’a plus le choix maintenant. Cela fait bien un mois que, toutes les nuits, elle perçoit comme un bout de ferraille qu’on trainerait par terre intentionnellement. C’est métallique, elle en mettrait sa main à couper. Probablement des loirs qui auraient récupéré dans son atelier des rebus de sculptures. Elle a déjà évoqué le sujet avec son ami Kane, par téléphone. Ce dernier n’a guère prêté attention à ses propos, plus absorbé par le Super Bowl que par les élucubrations d’une vieille folle exilée dans un coin perdu du centre de la France.

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Le Sorceleur

d’après John Johnston (1753-1818) – Still Life (1810) – Huile sur bois – 25 x 35,2 cm

Geralt de Riv arrive enfin à destination. Il aperçoit au loin les tours du château de Valençay. Il est grand temps de faire une halte pour Ablette, son fidèle destrier. Il chevauche depuis l’aube pour rejoindre une auberge du nom de Chez Babeth où il s’y passe de drôles de choses.

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Pavot rouge ou pavot jaune

d’après Odilon Redon (1840-1916) – Vase, Coquelicots, marguerites et camomille – Huile sur toile – 33,2 x 24,1 cm

« Tu n’es pas drôle. Tu n’as jamais été drôle. ». Ces mots résonnent encore dans sa tête. Elle se souvient encore de son regard glaçant. Il a pourtant obtenu ce qu’il voulait. Mais cela ne lui a pas suffi vraisemblablement. L’humiliation est une bien plus belle victoire. Tout est dans le pouvoir, la puissance mentale exercée sur l’autre à ce moment-là. Plus rien d’autre n’existe.

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Jaska

d’après Eugène Boudin (1824-1898) – Moutons et chien de berger (vers 1854 – 1860) – Pastel sur papier gris – 24 x 32 cm

Jaska adore son métier. Son savoir-faire, elle le tient de sa mère, qui elle-même le tenait de la sienne. Une tradition matriarcale dont est très fier Alfonse. À la fin de l’hiver, elle trépigne. Elle attend cet instant depuis si longtemps. Les verts pâturages, la montagne, la petite maison l’abritant elle et son maître. Autant de petits rituels qui rythment les beaux jours. Le troupeau promet d’être important cette année. Le patron a racheté quelques brebis qui vont bientôt mettre bas. Des nouvelles qu’il va falloir mâter les premiers jours et veiller à ce qu’elles suivent bien les aînées. Tant de danger guette toutes ces jolies laines blanches à la tombée de la nuit. Mais Jaska n’est pas inquiète, elle a l’habitude de gérer, c’est déjà sa cinquième saison.

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Vacheries

d’après Eugène Boudin (1824-1898) – Vaches dans un pré (vers 1854 – 1860) – Fusain / Pastel sur papier bleu – 24 x 32 cm

– Dis Carole, t’aurais pas un peu grossi ?

– Non, je crois pas. Ce doit être mon tailleur qui me boudine un petit peu. Et ce midi, à la cantine, il y avait des spaghettis bolognaise …

À ta place, j’aurais pris une salade verte !

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Un petit coin de paradis

d’après Eugène Boudin (1824-1898) – Vaches au pré (vers 1854 – 1860) – Pastel sur papier blanc – 24 x 32 cm

Les collines sont d’un bleu vert profond, les arbres touchent le ciel et la prairie est d’un vert tendre et d’un jaune éblouissant. Quel est cet endroit ? Phoebe regarde autour d’elle. Elle reconnaît chaque membre du troupeau. Toutes ses amies d’infortune sont là, bien présentes, bien vivantes. Pourtant, lorsqu’elle tente de fouiller dans sa mémoire, les derniers souvenirs sont tout à fait différents.

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Le colvert

d’après Jean Siméon Chardin (1699 – 1779) – Un canard col-vert attaché à la muraille et une bigarade (1730)  – Huile sur toile – 46,1 x 38,2 cm

On est dimanche, Toby en est certain. Il a espionné son père depuis la veille. C’est qu’il faut être drôlement malin lorsque personne ne vous dit jamais rien !
En effet, il s’est dirigé vers son bureau en fin de matinée, après avoir nourri les Limousines d’une botte de foin. L’herbe se fait déjà rare, elles n’ont plus grand-chose à manger et certaines sont gestantes, alors … Bref, là n’est pas le propos. Le paternel est donc revenu du bureau avec un long fourreau dans les mains. Ce n’est pas tant la forme mais l’odeur qui l’a alerté sur-le-champ. Puis les différents ustensiles, l’huile … l’ouverture de la chasse est pour tout bientôt.

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