Acrylique sur toile – 20 x 20 cm – Original

Il fait un temps de chien, à ne pas mettre un chat dehors aujourd’hui, dans un petit village du centre de la France.

Et pourtant … qui vois-je le long de la route à la sortie du virage à l’entrée du village en question ? Un chat ! Mon chien Roy est comme fou.

Oui parce que je vous explique. Quand on a un chien, quel que soit le temps dehors, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige … Il faut le sortir ! Première mise au point. La deuxième, concerne le caractère de mon chien. Roy est un amour de chien, bientôt 5 ans mais toujours aussi turbulent. Certains diront très vivant, très présent. Moi je dis très chiant ! Il tire sur la laisse. Je suis la spécialiste de la glissade sur route, gazon, tout terrain en fait et avec de la chance sur mes pieds ou carrément sur le ventre ou le dos ! Mais tout va bien, je l’adore … vraiment !

Quant à lui, berger australien qui n’écoute rien, enfin si, ses envies, son instinct, il déteste les chats. Je ne sais pas pourquoi mais c’est comme ça. Alors forcément, lorsqu’il aperçoit le félin au loin, bien avant moi d’ailleurs, j’ai un mal fou à le contenir. Autant dire que j’échoue.

Roy tire, tire, tire sur la laisse. Ma main me brûle atrocement. Je lâche … Il file vers le chat. Je hurle son nom pour qu’il revienne. C’est peine perdue. Je suis terrorisée. Je cours derrière comme je peux. À ma grande surprise, le chat ne part pas. Bien au contraire, il se précipite vers mon chien. Je crains le pire.

Roy s’arrête net, le chat aussi. Ils sont à un mètre de distance. J’arrive, essoufflée et je reconnais le loulou, c’est Charly, le chat d’une amie du village voisin. Il en a fait du chemin ! Le chien aboie, le chat crache. Jusque là tout est normal.

Soudain, les deux se calment, avancent tout doucement l’un vers l’autre. L’impensable se produit. Charly se laisse approcher par un Roy tout docile. Je recule de quelques pas pour leur laisser leur intimité nécessaire à une première rencontre. Le chien fait mine de sauter et courir à droite à gauche. Le chat l’imite. Le jeu devient complicité. J’en ai les larmes aux yeux tellement c’est beau. Comme chien et chat !